Diaspora, coopération décentralisée et transfrontalière : des actions concrètes se dessinent

Le Cameroun a une diaspora riche et diversifiée. Il faut surtout en tirer le plus grand bénéfice, surtout en matière de développement local. Pierre de Gaetan Njikam, conseiller municipal de Bordeaux et co-fondateur des Journées nationales des diasporas africaines, par ailleurs vice-président de l’Association des élus français d’origine ou de nationalité camerounaise (Efracam), entend mettre l’expertise et l’expérience de ce mouvement au service des élus locaux camerounais. Mardi dernier à Yaoundé, il a échangé avec des responsables du Réseau de parlementaires pour la diaspora et la coopération décentralisée et transfrontalière (Rep-Cod), au sujet de la rencontre avec des élus camerounais, sénateurs, députés, conseillers régionaux et maires, prévue en décembre prochain. 
Il s’agira, lors de ces futures assises, de poser les jalons d’une collaboration concrète, fructueuse et bénéfique pour les populations dans le cadre de la coopération décentralisée internationale. En clair, « notre souhait est que cette association parraine des régions et communes camerounaises pour les aider à avoir plus de visibilité dans ce vaste marché de la coopération décentralisée internationale. Parce qu’aucune d’elles n’a les moyens pour son développement, elles ont besoin d’aller chercher des partenariats à l’extérieur. Et la coopération transfrontalière est, de ce point de vue, un ...