Travailleurs migrants : comment assurer la protection sociale

Un atelier sur le sujet est organisé depuis hier à Yaoundé par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale et l’Union africaine.

Réfléchir à des mécanismes qui renforcent la protection des travailleurs migrants sur le continent. Tel est le principal intérêt de l’atelier sur la « Gouvernance de la migration de la main d’œuvre » qui se tient depuis hier à Yaoundé à l’intention de 70 participants. Parmi eux, des élèves fonctionnaires de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) et de certains responsables du ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss). Les travaux, organisés par le Mintss et l’Union africaine (UA) visent à doter les participants d’instruments juridiques leur permettant de faire face aux questions migratoires sur le terrain.
Selon les données de l’UA, sur les 10 dernières années, le continent africain a eu une augmentation de près de 5% du nombre de migrants. Sur 10 Africains qui partent de leur pays, sept ou huit restent sur le continent. Et ces derniers se déplacent généralement pour des raisons économiques et professionnelles. C’est donc à ce niveau qu’intervient la notion de « Gouvernance de la migration de main d’œuvre », thème de cet atelier. Cette notion fait référence à l’ensemble des politiques, des lois, mais également des mécanismes institutionnels qui permettent de gérer, d’administrer des migrants, des personnes qui se déplacent entre différents pays à des fins de travail. « Quand on parle de gouvernance de migration de main d’œuvre, c’est voir dans quelle mesure on peut mettre en place des instruments, des mécanismes qui permettent d’optimiser les bénéfices de cette dynamique-là, tant pour les pays qui exportent cette main d’œuvre que pour les pays d’accueil », explique Evelyne Nkeng-P...

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