Écoles primaires et maternelles et privées : ces enseignants mal traités

Les travaux de la 18e Commission nationale de l’enseignement privé de base ouverts hier visent à améliorer les conditions de travail et de vie de ces formateurs.

Les membres de la Commission nationale de l’enseignement privé de base sont réunis à Yaoundé depuis hier dans le cadre de leur 18e session. Pendant cette rencontre de deux jours, un accent particulier est mis sur la condition des enseignants du secteur privé de l’éducation de base. En ouvrant les travaux, le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base (Minedub), a expliqué que le personnel enseignant du privé se retrouve dans des situations les plus variées, faites d’un mélange de précarité, sans profil de carrière et plan de retraite. Et pourtant, selon l’annuaire statistique 2021-2022 du ministère de l’Education de base, le privé représente 58,01% des effectifs. Une situation qui n’est pas sans conséquences. « Le niveau des élèves est de plus en plus faible. Certains ne savent pas lire et écrire correctement français ou anglais, tout simplement parce que la base n’est pas solide. Comment un enseignant qui fait face à certaines difficultés sociales peut-il bien exécuter sa tâche ? De plus, la précarité observée chez certains enseignants emmène les apprenants à ne plus leur donner le respect qu’ils méritent », a déploré le ministre.
Les travaux organisés sur le thème « Enseignant dans le secteur privé de l’éducation de base, le maillon-clé de la performance et de l’efficacité : plaidoyer pour un nouvel investissement qualité », vise à changer la donne. « Il faudrait que ceux qui font les carrières permanentes puissent avoir des revenus qui leur permettent non seulement de s’occuper de ...

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