Théâtre national : avec les moyens du bord

Cette section fonctionne essentiellement en sollicitant les troupes de la place, rémunérées au gré des prestations.

Ce 9 août 2023, il y a de l’animation au Centre culturel camerounais. Sur la scène, des danseurs en pleine répétition. La troupe de théâtre, elle, a terminé les prestations en juillet. Pendant une année, la section théâtre a présenté à des élèves des classes de Première de l’enseignement secondaire général, la pièce : « La marmite de Koka-Mballa », adaptation de l’œuvre du Congolais Guy Menga. Une nouvelle prestation est prévue au mois de septembre, avec certainement une autre troupe. Parce qu’il faut le dire, la section théâtre ne dispose pas véritablement d’acteurs permanents, si ce n’est deux qui y travaillent à plein temps comme fonctionnaires et contractuels. Selon les responsables de l’Ensemble national, le recrutement des acteurs se fait pour des activités ponctuelles. « Nous travaillons beaucoup avec le théâtre universitaire. Le gros problème du théâtre, c’est que pour être acteur, il faut suivre des formations. Et la difficulté que nous avons aujourd’hui, c’est que nous n’avons pas d’acteurs maison », explique un responsable. 
Difficile dans ce contexte de prévoir des équipements. Les troupes sollicitées arrivent avec des équipes complètement constituées. La seule chose gérée par la section théâtre, c’est le décor, qui lui aussi est ponctuel. « Le théâtre ce n’est pas comme la musique. Certaines scènes sont particulières. S’il faut faire une représentation de la brousse, il faut créer un environnement qui correspond à ce milieu. Véritablement, on n’a pas de directeur technique. Les troupes avec lesquelles nous travaillons et qui sont bien organisées ont des metteurs en scène, des costumiers et même un responsable artistique », poursuit notre source.
Mais le fait de ne pas avoir au sein...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie