Musique : Lab’l, sous le signe de l’amour

Il a six ans Lab’l sortait l’album « L’intégral » regroupant ses premiers succès. Le public se souvient de ses premières familiarités avec l’artiste à travers les titres tels que « Ma ve wa ngan » ou « My way ».  Une voix douce et agréable pour les tympans, passée inaperçue depuis quelques années. Désormais établie en France, l’artiste est actuellement sur sa terre natale. Dans ses bagages, l’artiste a ramené un nouveau projet musical. Baptisé « Amour », Lab’l est une femme percutée de plein fouet par les douces flèches cupidon. Un amour pluriel clamé, chanté et assumé par l’artiste à travers cinq titres colorés. A l’aune de cette nouvelle aventure, CT a rencontré la « Women in love » qui dévoile les saveurs et les senteurs de son nouvel opus, les exigences de son nouvel écosystème artistique ainsi que les choix opérés dans sa carrière musicale.      

En retrait de la scène depuis quelques années, où était passé Lab’l ?
Je vis en France depuis près de sept ans. Ça m’a pris du temps pour m’installer et prendre mes repères. Maintenant que je les ai, je reviens avec des projets mieux pensés. 
Projets mieux pensés comme « Amour » ?
« Amour » est un mini album de cinq titres. Cet EP (Extended Play) a été travaillé pendant tout ce temps de silence devant le public. Le premier titre c’est « Africa », le deuxième « Metoua eding », puis suivent « Mvoé », « Toi et moi » et « Ma gratitude », comme toujours, pourrait-on dire. J’ai travaillé et tout ce temps m’a permis de revoir mes projets artistiques et personnels, ma vie personnelle, de revoir la nouvelle direction de ma carrière.
Quelles sont les facettes de Lab’l « l’amoureuse » ?
Pendant tout cette période de mutisme, j’ai composé plus de 25 titres. Quand je regarde les chansons choisies dans ce projet, elles ne parlent que d’amour. Par exemple, le gospel pour moi n’est pas seulement le chant, c’est ma vie. Je conçois ma vie comme du gospel. Qui dit gospel, dit amour de Dieu et l’amour de Dieu, c’est l’amour du prochain, de moi-même, de mes frères à travers le monde, de la nouvelle génération musicale camerounaise qui voit les choses autrement, etc. C’est un appel à la culture, à l’identité, à l’originalité, à notre nature.
Comment êtes-vous parvenu à garder vos racines dans cet environnement particulièrement éclectique ? 
J’ai longtemps observé le paysage culturel et les salles de spectacle en France. Pour s’imposer, il faut être original d’abord en tant qu’artiste et ensuite mettre en avant sa culture. Ce sont les deux premiers éléments forts en ma possession et que je peux vendre. La voix, c’est beau,...

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