« Une compétition globalement de bon niveau »

Mathurin Mehitambou Fouellefack, technicien, spécialiste de volley-ball.

Quelle analyse faites-vous du niveau de la compétition continentale qui s’est achevée le 24 août dernier à Yaoundé ?
Nous avons vécu une compétition globalement de bon niveau. La qualité des matchs est allée en s’améliorant avec l’évolution de la compétition comme très souvent dans les grands événements sportifs, avec des équipes que nous pouvons situer sur trois paliers. Le premier est constitué des équipes de très haut niveau dans lequel nous mettrons le Cameroun, l’Égypte et le Kenya, des équipes clairement au-dessus des autres. Puis viennent l’Algérie, le Nigeria, le Rwanda, le Maroc et dans une certaine mesure l’Ouganda, qui sont de bonnes équipes au jeu similaire, et enfin nous avons le Lesotho, le Mali, le Burkina Faso et le Burundi qui, de mon point de vue, sont en plein développement ou dans la découverte du haut niveau.

On note que le Kenya et le Cameroun se partagent le titre depuis une dizaine d’années. Qu’est-ce qui justifie cette hégémonie ?
Ces deux pays partagent une grande tradition de volley-ball en Afrique. Dans ces deux pays, le volley-ball est une discipline phare en termes de vulgarisation, de développement, d’organisation et de compétitivité. C’est ensuite deux nations qui avaient des projets arrivés à maturité, avec des relèves quasi assurées, ce qui leur a permis d’asseoir leur suprématie, chez les dames notamment, sur les autres grosses pointures qu’ont toujours été l’Algérie et l’Égypte. Cependant, l’Égypte semble avoir déjà comblé son retard.

Qu’est-ce qui a manqué à l’équipe du Cameroun cette fois ?
Du temps et essentiellement la maturité nécessaire sur les plans technique et tactique, mais surtout sur le plan social. C’est un ...

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