Conservation et archivage photographique : des professionnels à l’école

Des photographes des structures publiques et privées ont participé jusqu’à hier à l’atelier de trois jours organisé par l’Unesco et l’Icesco.

Renforcer les capacités des photographes professionnels camerounais aux techniques de conservation et d’archivage. C’est l’objectif principal de l’atelier de trois jours clôturé hier à la représentation de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco). Une quinzaine de photographes professionnels venus des administrations, d’entreprises privées et publiques ont pris part à cette rencontre animée par des experts en archivistique, ainsi que des photographes professionnels rompus aux travaux d’archivage. 
Alors que le monde évolue avec l’usage du numérique dans tous les domaines de la vie, la photographie, témoin indéniable de l’histoire, subit le coup de cette révolution. Capteur des scènes de vie, la photographie qui devrait être la meilleure documentation pour raconter les faits passés et présents, ne l’est plus. Plusieurs problèmes se posent relativement à la gestion de cet art. « Beaucoup de structures en charge de la production, de la diffusion et de la sauvegarde des images photographiques mises sur pied au lendemain de l’indépendance de notre pays ont disparu, emportant avec elles un pan important de notre histoire. L'arrivée de la technologie numérique il y a quelques années, a bouleversé les pratiques jusque-là connues, causant ainsi de sérieux problèmes de gestion des images », a déploré le Pr. Abdoul-Aziz Yaouba, secrétaire général de la Commission nationale pour l’Unesco et l’Icesco. Pour ce dernier, les photographes sont peu outillés aux techniques de conservation. Ce qui, de toute évidence engendrera dans les années à venir, un trou ou un vide dans la mémoire collective camerounaise.
Invités &agra...

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