Yaounde Film Lab : le train de la continuité

La quatrième édition de ce laboratoire de films d’Afrique centrale tenue, du 7 au 14 septembre dernier à Yaoundé a pérennisé l’initiative de son fondateur décédé en début d’année.

Le regretté Dieudonné Alaka, fondateur du Yaounde Film Lab, sourit certainement de là-haut, au regard du dévouement des équipes de Tara Group, des Films du Bilboquet et de ses confères cinéastes pour le maintien du flambeau de la plateforme de développement et de coproduction de projets cinématographiques d’Afrique centrale. L’illustre disparu n’est pas le seul à être heureux de la pérennité de ce projet. Comme lui, une dizaine de cinéastes venus de 11 pays d’Afrique centrale ont bénéficié des appuis multiformes pour leurs projets de films à l’occasion de la quatrième édition du Yaounde Film Lab tenue du 7 au 14 septembre dernier.
 Il s’agit entre autres des accompagnements dans la recherche de financement, des contrats de préachat et accord de diffusion, des résidences d’écriture, de l’apport en matériels de tournage, et bien d’autres bourses. Celles-ci sont financées entre autres par des maisons de production et des distributeurs à l’instar de la Diffa (Distribution internationale des films et fictions africains), l’Institut français, la maison de production Special Touch, Télé Tchad, le festival Vision du réel et Trace studios. « Je suis très contente d’avoir obtenu le prix d’aide à l’écriture de Vision du réel, le plus grand festival de film documentaire dans l’espace francophone. C’est un honneur de pouvoir bénéficier de l’accompagnement de Vision du réel, car cela me permettra de faire un magnifique film. Ce prix est un soulagement et un appel à plus de travail », a indiqué Pauline Mvélé, cinéaste gabonaise et lauréate. Satisfécit également pour le producteur tchadien, Tidjani Ou...

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