Nouveau cadre juridique de la finance islamique : la sensibilisation se poursuit

Le secrétaire général du ministère des Finances a présidé jeudi dernier à Yaoundé, un atelier regroupant les responsables des établissements de crédits et les autres administrations.

Le jeudi 21 septembre dernier s’est tenu à Yaoundé, un atelier de vulgarisation des textes sur la finance islamique. La rencontre présidée par le secrétaire général du ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa, a connu la participation des responsables des établissements de crédits et d’autres institutions. Plusieurs exposés animés par des cadres du Minfi et des banques ont permis de sensibiliser les participants sur la finance islamique et le potentiel qu’il représente en termes d’alternative au financement des projets de développement.
Ainsi, des différents exposés, il ressort que la finance islamique est un système financier qui se construit autour de trois éléments fondamentaux, à savoir le respect des valeurs universelles telles que la justice, l’équité, la transparence ; l’économie réelle et la tangibilité. Ses principes reposent sur l’interdiction des intérêts, la spéculation et de l’incertitude, mais aussi l’interdiction d’investir dans des activités illicites, le partage des pertes et profits, entre autres. 
Conscient du potentiel de ce mode de financement, la Commission bancaire de l’Afrique centrale a rendu public le règlement 9 novembre 2022 relatif aux conditions d’exercice et de contrôle de l’activité de la finance islamique. L’adoption de ce règlement et de ses textes d’application permet d’une part, de sortir l’activité de la finance islamique de l’informel et d’autre part, de transposer en zone Cemac, les standards internationaux de la finance islamique, à travers une adaptation des règles aux pratiques bancaires et financières de la zone. Ce texte entré en vig...

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