Navigation aéronautique : comment renforcer la surveillance

L’Ecole de formation de l’Autorité aéronautique du Cameroun abrite depuis hier un stage de formation sur les Procédures pour les services de la navigation aérienne-exploitation technique des aéronefs (Pans-Ops). Cette initiative du Programme africain de procédure de vol (Afpp), a pour objectif de permettre au personnel des aviations civiles d’acquérir les connaissances requises et de renforcer les capacités pour une surveillance efficace des aéroports. Lors de la cérémonie d’ouverture, Paule Assoumou Koki, Directeur général de l’Autorité aéronautique (CCAA) a souligné l’importance de cette formation pour le Cameroun et d’une manière générale pour le sous-secteur de la navigation aéronautique. « Il s’agit d’agir de manière proactive pour renforcer la sécurité de nos aéroports et éviter les sanctions du programme universel d’audits de supervision de la sécurité de l’Organisation de l’aviation civile internationale dont les résolutions sont toujours coûteuses », a-t-elle déclaré.
En effet, conformément à leur obligation de surveillance, les Etats doivent assurer le contrôle périodique des obstacles situés à proximité de l’aérodrome appelés obstacles d’aérodrome car, la qualité de la procédure de vol en dépend. Seulement, d’après Paule Assoumou Koki, au cours des cinq dernières années, de nombreux Etats n’ont pas respecté leurs engagements au titre de cette obligation. Au Cameroun par exemple, les alentours des aéroports sont submergés par des constructions anarchiques. Selon Alioum Seïdou, directeur de la sécurité aéronautique à la CCAA, il existe des procédures de vol et quand il y a des aménagements comme des immeubles et des champs, au niveau dans la surface intérieure et extérieur de l’aéroport, ...