Efficacité: l’espoir est dans la catégorisation

L’exécution des travaux publics sera adossée sur la qualification, la classification et la sélection des prestataires.

Selon le secrétaire permanent du Conseil national de la Route (Conaroute), Issofa Moumbain Matapit, la catégorisation des prestataires du secteur des BTP est née à la faveur de l’arrêté du 1er février 2016 du Premier ministre, chef du gouvernement. Ce texte qui consacre ce tournant très important dans le processus d’attribution des travaux routiers aux entreprises nationales vise entres autres à mieux préparer les 5147 PME nationales à la professionnalisation. Il organise également l’accès à la commande. « C’est un élément de raccourcissement des procédures d’attribution des marchés publics dans la mesure où la catégorisation peut être perçue comme une pré-qualification », explique le secrétaire permanent. Le-dit texte  ambitionne de mettre fin aux préjudices que l’Etat subit tous les ans et qui sont évalués à plus de 200 milliards de F au titre de chantiers abandonnés.
Le gouvernement a donc tapé du point sur la table, sifflant la fin de la récréation. On parle aujourd’hui de catégorisation qui,  à proprement parlé, est un processus à trois étapes. Il y a  d’abord la qualification. Selon d’Issofa Moumbain Matapit, les prestataires devraient être dorénavant qualifiés et justifier d’une expérience et d’une expertise avérées dans la réalisation de travaux de BTP. Présenter également un potentiel en termes de ressources humaines, financières et matérielles. La classification intervient en deuxième lieu et exige une qualification en types de travaux de BTP dont le générique comprend quatre sous-secteurs. Il y a le bâtiment et l’aménagement urbain, les travaux publics (routes et ouvrages d’art), l’hydraulique et l’assainissement et enfin l&...

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