Finances, équipements: des freins au professionnalisme

 Les prestations réalisées par la plupart des entreprises locales opérant dans le secteur ne sont pas toujours à la hauteur des attentes.

2014. L’entreprise Njimi Sarl est sélectionnée sur appel d’offres pour l’exécution de deux contrats portant sur les travaux d’entretien routier dans les départements du Ndé, du Koung-Khi et des Hauts Plateaux. Les travaux devaient être exécutés par méthode Himo, c’est-à-dire Haute intensité de main-d’œuvre (réfection platelage des ponts, abattage des arbres, curage des caniveaux, etc.) et par haute intensité d’équipement (reprofilage, mise en forme de la plateforme, construction des ouvrages hydrauliques…). Malheureusement, nous indique le sous-directeur chargé des Routes à la délégation régionale des Travaux publics de l’Ouest, Joseph Tassé, aucun de ces chantiers n’a été exécuté. Le promoteur de Njimi Sarl a évoqué des problèmes de trésorerie, pour se justifier. Peine perdue, puisque les deux contrats ont été purement et simplement résiliés l’an dernier.
Un autre chantier, c’est celui qui va du palais de justice à l’hôpital de district de Famlah. Les travaux ont été exécutés, mais ont dû être repris du fait d’une certaine mal façon. L’absence de professionnalisme ici est  criante et témoigne de l’absence d’une main d’œuvre qualifiée. « La vérité, c’est que la plupart des PME travaillent dans l’amateurisme et ne sont pas professionnelles. Elles sont promptes à solliciter des travaux, mais l’instant d’après, elles sont incapables de respecter les cahiers de charges. Même quand elles parviennent à réaliser leurs prestations, la qualité laisse à désirer parfois », relate notre interlocuteur. En généra...

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