Ressources aquatiques : les trésors du Wouri-amont

L’importance de cette partie du fleuve, et la nécessité de la préserver, évoquées dans une thèse de Doctorat-PhD soutenue le 9 octobre dernier à l’université de Douala.

La partie amont du fleuve Wouri revêt un intérêt vital pour de nombreuses populations du Nkam et de la ville de Douala, notamment pour le transport fluviomaritime, l’alimentation en eau et en ressources diverses (produits halieutiques, matériaux de construction…). Ce fait a été rappelé le 9 octobre dernier lors d’une soutenance de thèse de doctorat-PhD au campus II de l’université de Douala à Ndogbong. Une thèse en gestion des ressources et de l’environnement aquatique défendue par Félix Besack, enseignant à l’Institut des Sciences halieutiques (Ish) de Yabassi – établissement de l’université de Douala. Thème de ce travail : « Dynamique de la marée et des paramètres physico-chimiques dans le bief estuarien Wouri-Nkam ».
Le candidat, dirigé par le Pr Tomedi Eyango, épse Tabi, et le Pr. Raphael Onguene, a relevé qu’en dépit de son potentiel et du fait qu’elle soit une manne pour les populations, la partie amont de l’estuaire du Wouri n’est pas suffisamment préservée. Précisons que le segment concerné part du pont sur le Wouri vers Yabassi (la partie aval allant dans le sens pont-mer, en passant par la zone portuaire). D’abord, les effluents de diverses entreprises y sont déversés « sans épuration », d’où un problème de pollution. Ensuite, l’apport hydrique des différents affluents du fleuve entraîne, sous certaines conditions, des débordements de nature à causer des pertes agricoles ou halieutiques, ainsi que des inondations.
Des inondations qui ont à voir aussi avec les marées, comme l’explique le Dr Besack : l’eau de mer, en raison de sa salinité, est plus dense que l’eau douce. Pendant l’écoulement vers la mer, il se forme donc à un niveau une sorte de mur liquide, d’où un reflux des eaux continent...

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