Le gouvernement qualifie le rapport onusien de partisan.
Dans un document rendu public hier, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme accuse l’armée congolaise d'avoir délibérément tué des civils pendant la période autour du 19 décembre dernier qui a coïncidé avec la fin du mandat constitutionnel du président Joseph Kabila. L’Organisation des Nations unies (Onu) dit avoir recensé au moins 40 civils tués par les forces de l’ordre à Kinshasa et trois autres villes en 16 jours du 15 au 31 décembre. Toutes ces personnes ont été tuées par balles d’après le rapport. 147 autres ont été blessées. L’ONU dénonce « un usage excessif et disproportionné de la force » avec recours à des armes létales face à des civils non armés. Les Nations unies regrettent, par ailleurs, qu’aucune mesure n’ait été prise depuis pour que les auteurs de ces violations des droits de l’homme soient punis.
Face à la gravité des accusations qui accablent l’armer congolaise, le gouvernement a rapidement exprimé son mécontentement. Le ministre des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, a ainsi dénoncé un « rapport partisan ». Elle pointe pour sa part un doigt accusateur sur une « partie de l'opposition » des rangs de laquelle émaneraient les commanditaires des violations des droits de l’Hhomme décrié...
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