Projet de budget 2024 : ce que propose le gouvernement

Le Programme économique, financier, social et culturel du gouvernement présenté hier soir à l’Assemblée nationale par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

C’est la cinquième fois que le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, était face à la Représentation nationale pour la présentation du Programme économique, financier, social et culturel du gouvernement, depuis sa nomination à cette haute fonction le 4 janvier 2019.

Hier soir, il s’agissait de présenter les grands axes d’un programme qui va s’appuyer sur une enveloppe qui va s’équilibrer en ressources et en emplois à la somme de 6 740,1 milliards de F, contre 6 726,9 milliards en 2023. Des prévisions budgétaires qui connaissent donc une légère hausse de l’ordre de 13,2 milliards de F en valeur absolue, et 0,2% en valeur relative. Un exercice budgétaire 2024 au cours duquel les perspectives économiques s’annoncent positives, même s’il subsiste des incertitudes liées à l’évolution de l’environnement économique international.
C’est ainsi que le taux de croissance est projeté au cours de l’année 2024 à 4,5% contre 3,9% au cours de l’exercice 2023 qui est en train de s’achever. Quant au taux d’inflation, les prévisions gouvernementales le situent à 4%.

Face aux députés, sous la conduite du Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, chef du gouvernement, a décliné les grands axes de l’action qui sera celle de son équipe au cours de l’année qui s’annonce. Des actions qui vont toucher tous les secteurs de la vie de la Nation. Comme il est de tradition, le gouvernement entend continuer à mener des actions pour la défense et la sécurité du territoire national. Il est question pour cela de procéder à la modernisation des infrastructures et des équipements à la disposition des forces de défense et de sécurité.


Promotion de l’import-substitution
Le drame survenu au quartier Mbankolo le 8 octobre 2023 et qui a entraîné le décès d’une trentaine de personnes a amené le président de la République à prescrire des mesures pour la libération des zones à risque. Des opérations spéciales dans ce sens vont se poursuivre. Pour y parvenir, le gouvernement entend continuer à y associer les autorités administratives et municipales compétentes. Un point sur lequel, le chef du gouvernement aura insisté, c’est la promotion de l’import-substitution.

Il est notamment question ici de mettre l’accent sur la production à grande échelle de certaines denrées alimentaires, à l’instar du maïs, du blé, du riz, du poisson, de l’huile de palme… « Je voudrais saisir cette occasion pour inviter tous nos concitoyens à adopter les habitudes alimentaires moins extraverties, et à se tourner vers la consommation des produits du terroir, disponibles en abondance sur ...

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