Vulnérabilités côtières : la cote d’alerte…

Les résultats de recherches sur la gestion, le développement et la surveillance des zones côtières présentés ce 4 décembre à Douala par la Société camerounaise d’halieutique.

 


« Douala est la vitrine des effets des vulnérabilités côtières ». Propos du Pr Guillaume Ekambi Dibongue, vice-recteur en charge de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’université de Douala. Propos tenus ce lundi 4 décembre à l’ouverture de la conférence internationale sur les vulnérabilités, surveillance et aménagements côtiers. Une rencontre organisée par la Société camerounaise d’halieutique (SCH) et divers partenaires, dans le cadre de la vulgarisation des résultats de la recherche sur les questions liées à la gestion et au développement des zones côtières en Afrique centrale et de l’Ouest.
Dans son intervention, le vice-recteur a également évoqué l’envahissement des eaux du Wouri par la jacinthe d’eau, avec pour conséquence l’amenuisement des ressources halieutiques. En outre, dans le VIe arrondissement de Douala, l’on assiste au recul du trait de côte et à la disparition progressive de la mangrove, respectivement à Cap Cameroun et Manoka.
A ce sujet, la présidente de la Société camerounaise d’halieutique, Pr Minette Tomedi Eyango, épse Tabi, par ailleurs directeur de l’Institut des Sciences halieutiques (ISH) de Yabassi, a relevé que la croissance de la population et les activités économiques, sous la forme d'une urbanisation souvent non planifiée (construction dans des zones à risques, extraction du sable de plage, etc.) et d'une surexploitation des ressources naturelles (pêche, exploitation de la mangrove, etc.), associées au changement climatique, exercent des pressions sur ces écosystèmes côtiers. « Il est temps que les sommités intellectuelles se réunissent pour essayer de trouver des réponses à cette situation qui va s’aggravant d’année en année, et ne nous laisse plus beaucoup de temps. Il n’y a plus beaucoup de temps parce que les effets se font ressentir de manière prégnante sur nos vies respectives », a soutenu Pr Guillaume Ekambi Dibongue.
La conférence de Douala, qui regroupe plusieurs pays côtiers d’Afrique centrale et de l’Ouest, enregistre aussi la participation des universités d’Etat du Cameroun. Outre la vulgarisation des résultats de la recherche sur les questions liées à la gestion, au développement et à la surveillance des zones côtières, elle vise aussi à cartographier la...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie