Distribution de l’énergie électrique : baisse de tension dans le réseau

Les coupures de courant dans la partie Sud du pays sont récurrentes avec en prime, des manques à gagner pour les entreprises et des pertes pour les ménages.

 

Andre Nkouam, menuisier au lieu-dit Olezoa à Yaoundé est aux abois depuis plusieurs jours. Un de ses clients lui a porté plainte à la gendarmerie pour abus de confiance. En effet, Salifou Amra lui avait passé la commande d’un meuble à offrir à son père pour son anniversaire. Mais le menuisier n’a pas pu respecter l’échéance de huit jours et un mois plus tard, malgré ses excuses et supplications, son client a voulu réparation. « C’est à cause des coupures de courant que je n’ai pas pu honorer mon engagement. Mon activité est en berne, parce qu’il arrive que je passe deux à trois jours sans électricité. En plus du temps perdu à la gendarmerie, mon chiffre d’affaires a baissé de 35% le mois dernier », a-t-il affirmé. C’est à peu près la même situation qu’a vécue Paul N., gérant d’un magasin d’électroménagers. Les clients intéressés par les articles, ne peuvent pas acheter parce qu’incapables de tester la fonctionnalité de l’appareil. « Pour éviter que les acheteurs reviennent avec l’article, nous testons les appareils sur place avant la livraison. Le manque de courant fait que nous ne soyons pas capables de le faire », s’est-il plaint.
Les raisons de ces perturbations se trouvent dans un communiqué publié le 1er décembre dernier par Energy of Cameroun (Eneo). L’entreprise de production et de distribution d’électricité a annoncé la mise en arrêt complète, pour factures impayées (107 milliards de F), de deux ouvrages majeurs que sont la centrale thermique à gaz de Kribi (216MW) et la centrale à fuel lourd de Dibamba (86 MW), gérés par la société Globelecq. A travers ce communiqué, l’entreprise a ainsi voulu préparer la population à des future...

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