Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : expérience unique à Minawao

Le projet pilote développé par l’Unesco dans ce camp de réfugiés, basé à l’Extrême Nord, a été présenté jeudi dernier à Kasane.

« Sauvegarder le patrimoine culturel immatériel dans les situations de conflit et de déplacement forcé ». C’est le thème autour duquel l’Unesco a rassemblé des panélistes et délégués de pays, dans les salons du Cresta Mowana Resort. En marge des travaux de la 18e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Pour les initiateurs, les échanges sur une telle thématique se justifient par un constat. « Lorsque les gens fuient la guerre ou même les catastrophes naturelles pour sauver leur peau, ils abandonnent leur patrimoine culturel immatériel derrière eux. Du coup, celui-ci n’est pas transmis aux générations suivantes et tombe dans l’oubli. Il s’agit notamment des us, coutumes, habitudes, danses traditionnelles, musiques, mets, instruments, ustensiles, plantes et techniques médicinales, etc. Par ailleurs, les communautés d’accueil se plaignent de frustrations dues notamment à la profanation de sites sacrés par les arrivants. Des dysfonctionnements susceptibles d’entraîner de nouveaux conflits. Comment parler donc de patrimoine culturel dans un camp de réfugiés ? », a campé l’organisation.
Une expérience pilote conduite dans le camp des réfugiés de Minawao a été partagée. A la présentation, Martin Andrade Perez, chercheur à la Fondation Erigaie, facilitateur mondial du patrimoine culturel immatériel (PCI) de l’Unesco. L’on a ainsi appris que l’expérience a aidé à identifier les besoins urgents permettant de promouvoir le PCI dans ce camp. Et aussi de revitaliser le patr...

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