Abandon des énergies fossiles : l’engagement de Dubaï

Un accord de transition a été signé hier à Dubaï dans le cadre de la Cop 28. Une grande première dans l’histoire des conférences onusiennes sur le climat.

 

Alors que la 28e édition de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (Cop 28) tire vers sa fin, les pays du monde, réunis à Dubaï aux Emirats arabes unis, ont signé hier un accord en faveur de la transition progressive vers l’abandon des énergies fossiles. Cet accord baptisé « Accord hors énergies fossiles » est qualifié d’historique, car c’est la première fois dans l’histoire de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (Cop) que les énergies fossiles figurent dans les déclarations finales.
C’est aussi pour la première fois que toutes les énergies fossiles sont reconnues comme largement responsables du changement climatique. On pense que cette forme de combustible est responsable à 80% du réchauffement de la terre. A Glasgow en 2021, on a parlé de « réduction du charbon ». L’accord vise à atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est avec une standing-ovation que la plupart des pays représentés à Dubaï ont salué cette décision.
Toutefois, le document n’a pas fait l’unanimité. Certains ont exprimé des réserves, appelant les pays développés à prendre leurs responsabilités. Certes, l’accord hors énergies fossiles est un pas en avant salué à sa juste mesure, mais, pour le moment, cela ne suffit pas pour éviter le pire de ce que prédit la science. Il sert à dénouer l’impasse sur l’enjeu crucial de l’inscription de ces combustibles dans le texte final de la Cop 28.
Les journalistes sur place à Dubaï parlent de « procédure express » après des jours d’hésitation et de tension. L’un de ces confrères fait ce compte rendu du momen...

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