« Il y avait une union linguistique »

Abel Mbengue, envoyé special de la CRTV au Maroc.

« 1988 confirme une génération camerounaise aboutie sur le plan mondial, respectée et adulée en Afrique à la suite de leur première conquête africaine en Côte d'Ivoire, et après une finale de légende contre l'Égypte. C’était une équipe au vrai sens du terme, et non une sélection comme on en voit aujourd’hui. Les joueurs étaient marqués par l’ADN camerounais dans leurs comportements, leurs habitudes alimentaires puisqu’ils n’hésitaient pas à manger le bâton de manioc. Il y avait une union linguistique dans la tanière avec les joueurs qui se parlaient majoritairement en bassa. D’ailleurs, l’un des faits marquants de cette épopée est ce coup de tête de Kana Biyick sur un joueur marocain qui venait de le provoquer. Et ses coéquipiers lui disaient en langue nationale : un enfant te ridiculise. L’évacuation du joueur marocain est totalement passée inaperçue aux yeux de tous les arbitres et juges de touche. Et personne ne savait qui avait commis la faute. 
Je me souviens que le prince héritier de l’époque, qui est désormais le roi Mohammed VI, avait assisté à tous les m...

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