Nécrologie : il s’appelait Jean-Baptiste Bokam

Le Cameroun pleure la perte d'un autre de ses dignes fils. Admis au Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé lundi, Jean-Baptiste Bokam, président du Conseil d’administration de la Bicec et ancien secrétaire d'Etat à la Gendarmerie nationale, est décédé le mardi 16 janvier des suites d'un malaise. 
Hier, à son domicile au quartier Minkan par Odza, la consternation était totale. Cris et pleurs de personnes ayant connu l’illustre défunt et venus réconforter la famille éprouvée déchiraient le ciel, tranchant ainsi avec le silence de recueillement qui prévalait. Dans la cour, à l’intérieur de la maison principale, au boukarou et sur la véranda, quelques parents, amis et connaissances ont pris place. Les larmes aux yeux, la voix enrouée, Armel Bokam, chef de la famille, parle de son père « comme un homme ouvert à ses enfants et particulièrement affable. Il avait le cœur sur la main parce que n’ayant jamais oublié son enfance difficile du fait de ses origines modestes », a-t-il indiqué. Avant de conclure que « le vide qu’il laisse au sein de la famille est abyssal. » 
Né en 1951 à Bagbeze I, dans l’arrondissement d’Angossas, département du Haut-Nyong, région de l’Est, Jean-Baptiste Bokam a marqué l'histoire politique du Cameroun par son engagement et son dévouement au service de la nation. Homme politique engagé, il était membre titulaire du Comité central du RDPC. Au plan professionnel, ce haut commis de l’Etat a occupé divers postes de responsabilité au sein du gouvernement et dans d’autres ...