CAN 2023 : satisfecit général

Hormis quelques points noirs comme la billetterie, le COCAN et la CAF ont réussi leur pari.

Pour la Confédération africaine de football comme pour le Comité local d’organisation, le bilan de la CAN 2023 est plus que satisfaisant. Brossons quelques points positifs à retenir.
Des infrastructures au niveau
La Côte d’Ivoire a mis les moyens pour accueillir l’Afrique du football dans cinq villes. Près d’un milliard et demi de dollars (environ 91 milliards F) ont ainsi été investis dans l’organisation. L’enveloppe des infrastructures (sportives, routières, hôtelières) est l’une des plus lourdes puisque le pays y a consacré les deux tiers de son budget. Ce qui a permis de réhabiliter les deux principaux stades qui existaient, à savoir Felix Houphouët-Boigny (60 000) et le stade de la Paix de Bouake (40 000). Quatre autres stades ont été construits : Ebimpe (60 000), San Pedro, Yamoussoukro et Korhogo (20 000 places chacun). 24 terrains d’entraînement ont aussi été mis à disposition. Le réseau routier a été totalement refait pour les déplacements interurbains. Des infrastructures « de classe mondiale » selon le président de la CAF, Patrice Motsepe. 

Les délégations aux petits soins
Les équipes ont pu profiter de l’offre hôtelière particulièrement forte à Abidjan. Pour les autres zones du pays comme Bouake, San Pedro ou Korhogo, le COCAN a construit des Cités CAN spécialement destinées aux équipes. Pour le reste des personnes présentes en Côte d’Ivoire, l’équation était moins facile à résoudre en raison du coût élevé des logements et leur disponibilité souvent limitée. Dans tous les cas, les délégations étaient plutôt satisfaites de leur prise en charge, que ce soit en termes de sécurité, de transport, etc.

L’affluence et le couac de la billetterie
L’un des points forts du tournoi ivoirien c’est bien l’affluence dans les stades. Toutes les rencontres ou presque ont affiché quasiment complet. Malgré les difficultés d’accès aux tickets, les spectateurs ont trouvé le moyen d’assister aux matchs entre les billets distribués par les édiles des villes hôtes et l’accès « gratuit » à certaines rencontres. Mais c’est clairement le marché noir qui a été le grand bén&eacu...

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