Lutte contre les extrêmes climatiques: des solutions innovantes proposées

Le projet panafricain de recherche transdisciplinaire lancé ce 13 février à Douala permettra aux Etats d’Afrique centrale de tenir compte du genre dans la gestion des catastrophes.

Selon les spécialistes, la gravité de l’impact des catastrophes naturelles telles que les phénomènes climatiques extrêmes dépend aussi des conditions sociétales. Notamment du degré de vulnérabilité des individus. Ainsi, la combinaison des aléas, de la vulnérabilité et de l’incapacité à réduire les conséquences négatives potentielles du risque aboutit à une catastrophe. Cependant, les stratégies de lutte contre les catastrophes hydrométéorologiques élaborées par chaque Etat n’ont pas tenu compte de l’aspect genre. Pour y remédier, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a récemment révisé sa stratégie de lutte contre le changement climatique, en identifiant l’élaboration de profils de risques sexospécifiques comme prioritaire.
C’est dans ce contexte que le projet intitulé « Un Regard panafricain et transdisciplinaire sur les marginalisés : faire face aux risques liés aux événements extrêmes » (PALM-TREEs) entend, à sa manière, contribuer à combler cette lacune. Et ainsi atteindre une partie des objectifs du Cadre d’actions de Sandaï sur la réduction des risques de catastrophe 2015-2030. Ledit Cadre recommande entre autres : la reconnaissance des parties prenantes et de leurs rôles, la résilience des structures et des personnes, et des politiques et programmes basés sur les risques.
L’atelier de lancement de ce projet régional, qui cible une bonne partie des zones agro écologiques africaines, a été organisé par le Réseau femmes africaines pour le développement durable (Refadd) et ses partenaires. « Le Refadd va particulièrement s’occuper des minorités, des personnes vulnérables. Nous voulons discuter avec les communautés, identifier ensemble leurs problèmes et développer des solutions de résilience avec elles », a soutenu Monique Bisseck Yigbedek, coordonnatrice régionale du Refadd. A en croire Wilfried Pokam Mba, chercheur princi...

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