Yaoundé : ils produisaient du « matango » à base de manioc

Une quinzaine d'individus interpellés par les éléments de la gendarmerie nationale vendredi dernier alors qu’ils commercialisaient ce vin frelaté au marché Mokolo.

Après 20 ans de production de vin de palme frelaté, Jeanne E., la cinquantaine, sa fille, Madeleine A. et leurs partenaires sont définitivement aux arrêts. Cette arrestation intervient un an après leur première interpellation par les éléments de la brigade de gendarmerie de Yaoundé VII. Malgré ce premier avertissement, les « chimistes » de Nkolkoumou, par Nkolbisson, ont continué de commercialiser leur boisson contrefaite à plusieurs grossistes de la ville de Yaoundé. « Je me ravitaillais d’abord à Nkozoa. Mais là-bas, les gens mélangeaient le vin avec le saccharose. J’ai acheté le vin là-bas deux fois et les gens se sont plaints. Je me suis rapprochée de cette nouvelle équipe, car j’ai cru que c’était du sucre naturel. Je croyais que c’était du vin de qualité, mais les gens disaient que ça saoule beaucoup », confie une cliente. 
Suite aux multiples plaintes des consommateurs, les équipes de la Recherche judiciaire et de lutte contre la grande criminalité de la Première Région de gendarmerie vont les prendre en flagrant délit au marché de Mokolo, vendredi dernier à Yaoundé. « Nous avons rendu compte à notre hiérarchie, qui nous a instruit d’interpeller les mis en cause pendant la livraison. Ce qui a été fait. Nous nous sommes déportés au marché Mokolo où nous avons trouvé des clients qui, comme d’habitude, venaient récupérer leur commande journalière. C’est à ce moment que les mis en cause ont été interpellés et ramenés dans notre unité pour enquête », explique le lieutenant Agnès Nnanga Mbezele, chef de bureau de cette unité de la Première R&ea...

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