Chantiers musicaux du Cameroun : phase 2 enclenchée !

A l’initiative du Conseil camerounais de la musique, 35 participants, 25 experts nationaux et internationaux sont réunis à Yaoundé depuis hier pour un renforcement des capacités.

Pour qu’une musique gagne en popularité, elle passe par trois étapes successives : la production, la promotion et la diffusion. Sauf que dans le contexte camerounais, l’œuvre musicale produite atteint le consommateur sans pour autant que son créateur ne puisse véritablement en tirer profit. « Dans ce schéma, il existe un nœud qu’ensemble nous cherchons à défaire », a précisé Didier Toko, président en exercice du Conseil camerounais de la musique (Ccm). C’était hier devant micros et objectifs au cours du lancement de la deuxième phase des « Chantiers musicaux du Cameroun ». 
Pour ce nouveau rendez-vous de la proposition de structuration de l’industrie musicale au Cameroun soutenue par la coopération française, 35 acteurs et professionnels des trois étapes citées plus haut ont été invités. Sous l’encadrement de 25 experts nationaux et internationaux, ils verront leurs connaissances renforcées dans leurs domaines respectifs. Ce sera en marge du Yaounde Music Exposition (Yamex) dans le cadre d’un atelier jusqu’à vendredi prochain sur les sites du Centre culturel Ubuntu (pour la diffusion), le cabinet de sciençage (pour la promotion), le laboratoire de Bastos et le studio Ndabott (pour la production). 
Concrètement, il sera question d’étoffer les capacités techniques des participants afin que ces derniers puissent les mettre à profit à brève échéance. Le programme conçu vise en bout de chaîne, la production de véritables entrepreneurs culturels ayant des bases en formalisation des entreprises, comptabilité et g...

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