Parricide : le fils passe aux aveux

Hier, le suspect Landry B., 23 ans, a reproduit les faits qui se sont déroulés le 6 avril dernier et qui ont conduit au meurtre de sa génitrice, six mois après l’assassinat de sa grand-mère.

Sous le visage d’un ange, on lui donnerait le bon Dieu sans confession. Pourtant, Landry B., 23 ans, n’a rien d’un Saint. Il vient de briser à jamais toute une famille. Il est le meurtrier de de sa grand-mère, (le 13 novembre 2023 au quartier Etoa-Meki à Yaoundé). Et plus récemment de sa génitrice, Sylvie Louisette Ngo Yebel épse Founga, responsable de la communication à la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) le 6 avril dernier. Interpellé par les éléments du Groupement de la gendarmerie territoriale de Yaoundé, le suspect est passé aux aveux. Place était à la reconstitution des faits qui ont conduit au parricide. A Damase, où l’irréparable s’est produit et à Etoa-Meki, où Landry B. s’est débarrassé des restes de sa mère. C’était en présence de Luc Ndi Ndi, procureur près le Tribunal de grande instance du Mfoundi. D’après le colonel Jean Alain Ndongo, commandant du Groupement de la gendarmerie territoriale de Yaoundé, tout serait parti d’une vive altercation entre la victime et son bourreau pour ce qui est du meurtre de Sylvie Louisette Ngo Yebel épse Founga. « Sa mère était de passage à Damase où il résidait. Elle va appeler son fils pour lui dire qu’elle lui apporte à manger. Arrivée à la maison, selon les dires du meurtrier, elle va constater que tout le nécessaire de la maison qu’elle lui avait acheté n’existait plus. Le meurtrier ayant une forte addiction aux jeux de hasard avait tout vendu pour assouvir sa dépendance. Prise de colère, la mère va lui dire qu’elle ne va plus survenir à ses besoins si elle ne voit pas le matériel qu’elle lui avait acheté », explique-t-il. 
Le suspect qui reconnait les faits, a avoué qu’il va convaincre sa mère que tout le matériel se trouve dans la chambre. Une fois la victime dans la pièce, il va verrouiller la porte du salon et va aller se saisir de sa mère, la plaquer sur le lit, et lui ligoter les mains, avant de commettre son forfait. « Je me suis emporté et je l’ai étouffée avec la taie d’oreiller. Quand j’ai constaté qu’elle ne respirait plus, je suis allé acheter une scie à métaux et je l’a...

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