Croissance en zone Cemac : le secteur minier donne espoir

Selon les économistes de la sous-région, les activités du domaine extractif devraient booster les affaires malgré les risques persistants.

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier son rapport de politique monétaire au mois de mars 2024. Elle y dresse les perspectives économiques à court terme de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). On devrait compter à moyen terme sur le secteur minier dans un contexte marqué par des chocs externes qui impactent sur sa résilience. « En réponse à cette limite, plusieurs pays de la sous-région veulent tirer profit de leur potentiel minier et assurer leur croissance économique à moyen et long terme. En plus des revenus fiscaux supplémentaires, le dynamisme économique visé par cette option se traduit par la création de nouvelles entreprises, le développement d’activités économiques secondaires gravitant autour du secteur minier et des opportunités qu’offrent les infrastructures dédiées à ce secteur», peut-on lire. C’est pour le féliciter que la Beac constate que cinq projets d’exploitation du minerai de fer sont actuellement à un stade avancé et entreraient en production d’ici fin 2024, notamment au Cameroun et au Gabon. « En conséquence, les services de la Beac tablent sur une accélération de la croissance des activités économiques dans la Cemac, avec une progression de 3,7 % en moyenne annuelle entre 2025 et 2027», ajoute le document. Il est également relevé que sur la période 2021-2025, la production potentielle des économies devrait s’améliorer. 
Par contre, des facteurs exogènes et endogènes pourraient freiner la dynamique des économies de la sous-région. Comme facteurs exogènes, il y a les perspectives de pandémies futures, le risque d'aggravation de la crise immobilière en Chine, l’accélération des tensions géopolitiques et de la fragmentation géoéconomique mondiale, l’intensification des attaques des navires par les Houthis en Mer Rouge qui rallongerait davantage les trajets de transport des marchandises et augmenterait le coût du fret entre l’Asie et la méditerranée, l’impact des changements climatiques sur la production agricole et les migrations de populations qui pourraient fragiliser des pays comme le Cameroun. Les ri...

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