Zones affectées par Boko Haram : la présence de l’Etat renforcée

C’est le constat qui se dégage de la 9e session du Comité de pilotage du projet Facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad présidée vendredi dernier à Maroua par le gouverneur Midjiyawa Bakari.

« Nous sommes entièrement satisfaits, car cette 9e session du comité de pilotage du projet de stabilisation du bassin du Lac Tchad, fenêtre Cameroun, a comblé pratiquement toutes les attentes ». Ce sont les premiers mots de Midjiyawa Bakari, gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, au sortir de la 9e session du Comité de pilotage du projet Facilité régional de stabilisation du bassin du Lac Tchad, fenêtre Cameroun, qui s’est tenue vendredi 19 avril dernier à Maroua. Il s’agit d’un projet mis en œuvre par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en partenariat avec plusieurs départements ministériels. Parvenu à sa 2e phase, le projet vise trois axes prioritaires : améliorer la sécurité de la communauté, rétablir les infrastructures et les services de base et fournir des moyens de subsistance aux communautés touchées par la crise Boko Haram.  Lancé en août 2022, il doit prendre fin en août 2024. 
Cette rencontre avait donc pour objectif d’évaluer les réalisations déjà enregistrées jusqu’ici. Outre les engins roulants offerts aux unités des forces de défense et de sécurité et aux douaniers, les membres du comité constatent que ce sont des infrastructures d’administration, d’éducation, de sécurité et de justice, des centres de santé qui ont été construits et/ou réhabilités, des forages alimentés avec des pompes solaires, l’installation des lampadaires solaires et bien d’autres qui sont réalisés. En plus, il y a des formations offertes aux officiers et agents de police judiciaires, acteurs des droits de l’Homme et la création des comités de paix. Les localités cibles sont celles de Makari, Fotokol, d’H...

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