Littérature : plaidoyer pour la parenté responsable

Le sujet est le fil conducteur de « Captive », roman autobiographique de la journaliste et écrivaine Nadine Ndjomo, présenté le 9 mai dernier à Yaoundé.


Connue pour sa plume de journaliste, Nadine Ndjomo poursuit sa percée dans l’univers littéraire après « Débrouille-toi, tu es une femme », son premier roman paru en 2021. Jeudi 9 mai 2024 à la librairie des peuples noirs à Yaoundé, la romancière a présenté « Captive » son second roman. Nadine Ndjomo vue par Nadine Ndjomo à travers une autobiographie. Une ballade narrative à la fois attractive, violente et outrageuse pour reprendre Bernard Bassong. Le critique littéraire, dans sa note, salue la rigueur de la professionnelle de l’information. Un trait que l’on retrouve dans les 221 pages de l’ouvrage rendant hommage à la mère de l’auteure.
D’un autre côté, « Captive » se fait le porte-flambeau de ces enfants fruits de l’éducation monoparentale. Des hommes et des femmes sous l’étiquette sociale de « bâtards » dont Nadine Ndjomo assume la défense sans langue de bois. Un vocabulaire dans une sobre agressivité pour marquer de façon limpide sa rupture avec son père, mais également avec tous ces géniteurs abonnés absents au lendemain d’une relation fugace.
Du Cameroun au Sénégal, l’écrivaine en mode procès parfois « darkside », se dévoile avec très peu de fiction. Les personnages telles que « Chicago Boy », « Etoile filante » ou encore « le prince » sont réels. Ces deux derniers, font partie des personnes ayant adouci la vie tumultueuse de l&rsquo...

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