Le « Waterleaf » moins accessible

 Le prix de la botte de ce légume a doublé à Yaoundé, du fait de la rareté des pluies.

Debout, les mains aux hanches, Bernadette Meyem, revendeuse au marché du Mfoundi à Yaoundé, a dit son dernier mot. Sa botte de « Waterleaf » se vendra à 700 F, pas un sou de moins. De quoi faire réfléchir les deux ménagères devant elle, l’air conciliant. « Tu ne prends pas à 500 F ? », propose l’une d’entre elles. Réponse négative. Si Bernadette Meyem persiste et signe sur son prix, c’est que, dit-elle, le « waterleaf est difficile à trouver en cette période. Les pluies ne sont pas encore vraiment revenues, donc les marécages sont secs. » Or le « waterleaf », forme d’épinard, se nourrit fortement d’eau, d’ailleurs les périodes propices à sa culture se retrouvent en saison des pluies. « Pendant la saison des pluies, ce légume pousse en abondance et ses feuilles sont larges. Or, maintenant, pour trouver des tiges aux larges feuilles ce n’est pas évident. Voilà pourquoi je ne vends pas mes légumes à moins de 700 F le paquet ».
Au marché d’Etoudi, le légume n’est pas plus accessible. Le paquet de quelques tiges (soit le tiers d’une botte moyenne) se vend à 400 F. Ici, c’est toujours la raison de la s&egr...

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