Commentaire.
L’organisation de la conférence d’entente nationale du 27 mars au 2 avril prochain coule de source. Le Mali va certainement mettre à profit cette rencontre pour réunir toutes les composantes de la nation et faire le point de la mise en œuvre de la signature de l’accord de paix et de réconciliation du 15 juin 2015.
Il est clair que le processus de paix évolue au rythme de la tortue. La preuve en est que les premières autorités intérimaires censées rétablir l’autorité de l’Etat dans les régions du nord du pays n’ont pu être installées qu’à la fin du mois de février à Kidal. Parmi ces autorités intérimaires, figurent des représentants du gouvernement malien, ceux des groupes armés favorables à ce gouvernement, ainsi que les représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Lesquels se sont toujours fait violence pour renoncer à leurs velléités indépendantistes. L’installation des intérimaires constitue pourtant une phase de la normalisation censée être parachevée par le redéploiement de l’administration et de l’armée malienne au nord du pays, de même que par la mise à disposition des services publics aux populations et l’organisation des élections afin que les autorités provisoires soient remplacées par des élus.
Or, on relève encore des résistances. Le drapeau malien n’a pas été hissé à Kidal. De même, les intérimaires ne s’entendent pas, comme s’ils avaient des agendas diff&ea...
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