Partis politiques et jeunesse: Petit à petit

Conscients de ce que les jeunes ont leur mot à dire, les partis commencent à élaborer des stratégies pour leur meilleure prise en compte dans les activités internes et les offres politiques.

Même s’il subsiste des résistances, on note que les jeunes ne sont plus totalement sur la touche en politique. Ces dernières années ont en effet vu arriver sur la scène, de jeunes loups aux dents longues. Certains ont créé des partis politiques, à l’instar de Denis Emilien Atangana avec le Front des démocrates camerounais (FDC) qu’il a fondé en 2018, à l’âge de 30 ans. Des partis dédiés prioritairement aux préoccupations des jeunes ont par ailleurs vu le jour. Il en est ainsi de la Jeunesse démocratique du Cameroun (JDC), d’André Marie Dibamou, créé en 2021, ou alors de Jouvence de Valère Bertrand Bessala. Il y a par ailleurs eu l’effet Cabral Libii, classé troisième à l’élection présidentielle de 2018 et élu député deux ans plus tard. De manière globale, au sein des formations politiques plus anciennes et ayant une plus grande assise, les jeunes montrent qu’ils ne veulent plus uniquement jouer les seconds rôles. Les partis aussi semblent avoir compris que les choses ont changé. Les opérations de renouvellement des bureaux de ses organes de base en 2021 ont par exemple permis au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de disposer d’un personnel politique rajeuni. Le parti, à chaque consultation électorale, insiste d’ailleurs pour que les listes présentées prennent en compte la jeunesse. Une volonté du président national du RDPC, Paul Biya. La prise en compte des jeunes se reflète également dans la structuration même des partis. En dehors du RDPC en effet, on observe qu’il existe des organes spécialisés consacrés à la jeunesse. C’est le cas au sein du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), ou en...

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