Violences séparatistes au Nigeria : plus de 700 morts entre 2021 et 2025

SBM Intelligence, un cabinet conseil en risques, a publié un rapport sur le sujet où il déplore des exactions dues au refus d’obtempérer qui ont conduit à la mort et une paralysie économique de la région du Sud-Est du pays.

Au moins 700 personnes ont perdu la vie entre 2021 et 2025 dans le sud-est du Nigeria, à la suite de violences liées au mouvement séparatiste du Peuple autochtone du Biafra (IPOB). L’information est contenue dans le rapport du cabinet de conseil en risques publié lundi dernier. Ces pertes humaines sont associées aux « confinements » imposés par l’IPOB qui avait instauré des manifestations de sit-in en août 2021 dans les cinq États de la région afin d’exiger la libération de son leader, Nnamdi Kanu. Ce dernier fut agent immobilier à Londres. En ce moment, il comparaît à Abuja, la capitale du Nigeria, poursuivi pour des faits de terrorisme. 
A la suite du confinement, il y eut des journées entières de paralysie économique. Initialement lancées comme des actes de désobéissance civile, elles ont provoqué des drames. « Les manifestations sit-at-home une sorte de ville morte, imposées par l'IPOB durant ces quatre années, sont alors passées d'un acte symbolique de contestation à une crise prolongée aux conséquences socio-économiques et sécuritaires dévastatrices pour le sud-est du Nigeria », indique le cabinet SBM Intelligence dans son rapport.
« Les individus ou les groupes qui appliquent l'ordre, parfois armés, se livrent à des actes tels que les incendies de véhicules commerciaux et les attaques de ceux qui défient la directive, créant une atmosphère où le respect est souvent motivé par la peur », ajoute le cabinet de conseil.
Si les premiers appels au confinement étaient largement...

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