Conférence ministérielle de l’OMC : le Cameroun et la Corée du Sud se concertent

Une table ronde a été initiée par l’ambassade de ce pays au Cameroun mardi dernier avec des experts.

Alors que la Directrice générale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) passait ses dernières heures en terre camerounaise dans le cadre d’une visite en prélude à la tenue en mars 2026 de la 14e conférence ministérielle de cette institution onusienne au Cameroun, l’ambassade de la République de Corée a organisé une table-ronde sur ce rendez-vous fortement attendu. La rencontre de mardi dernier a permis aux universitaires camerounais et coréens de parler des enjeux de cet important rendez-vous, des attentes du Cameroun et plus globalement des pays en développement. L’ambassadeur de la République de Corée au Cameroun, Nam Ki-Wook, a commencé par préciser que son pays est déterminé à accompagner le pays hôte pour assurer le succès de la conférence. 
S’agissant des dossiers à traiter, le Pr. Susannash Mboh, enseignante à l’Institut des relations internationales du Cameroun, indique qu’il y en a plein. La réduction des subventions agricoles, la promotion des produits locaux sur les marchés étrangers, l'accord relatif aux subventions à la pêche, la réglementation numérique avec la Zone de libre-échange continentale africaine et la nécessité de pouvoir réglementer la protection des données transfrontalières, sont autant de sujets qui méritent qu’on s’y attarde. Selon le Pr. Ngoa Tabi, économiste, les pays en développement doivent s’unir pour voir par exemple dans l’agriculture, si les négociations s’ouvrent à nouveau parce que le Round sur le développement s’est arrêté du fait des pays occidentaux qui refusaient de négocier estimant que les Africains on un avantage comparatif par rapport à eux. « Il faut qu’on se prépare pour savoir quels sont les produits qu’on veut mettre en avant pour pouvoir tirer gain de cet échange international. Il faut le dire, cet échange international est très perturbé par les grandes puissances qui ne respectent pratiquement rien. On revient plutôt au protectionnisme des grandes puissances et là les règles du jeu sont tellement faussées ; c’est pour ça qu’il faut aller unis», propose l’économiste.
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