Affaire de sexe volé : cinq personnes devant le procureur

Cinq jeunes hommes, dont l’âge varie entre 20 et 30 ans, disent avoir perdu leur sexe dans les quartiers Damas et Ahala, lieu-dit Barrière, à Yaoundé. A chaque fois, une disparition consécutive au contact avec un autre individu qu’ils déclarent tous ne pas connaître. Pour ces deux quartiers, des éléments de la gendarmerie sont intervenus pour empêcher la population en colère d’ôter la vie aux personnes accusées de vol. Tout le monde sera alors embarqué. Les événements se sont déroulés le vendredi 6 juin et le lundi 9 juin derniers. Sept personnes au total sont conduites à la compagnie de gendarmerie de Yaoundé II à Ebom.
Pour les besoins d’enquête, le commandant de compagnie fera une réquisition afin qu’un médecin puisse déterminer si les sexes ont disparu ou pas. « Il était question de faire un examen des organes génitaux externes de ces individus qui prétendaient avoir perdu leurs sexes suite à une communication avec un autre individu. Lorsque nous les avons examinés, nous avons remarqué qu’aucun n’avait d’anomalie particulière au niveau de ses organes génitaux externes », dira le colonel médecin Jean-Luc Bengono Obe, chef du centre médical de la gendarmerie nationale. Par ailleurs, quatre des individus vont finalement déclarer plutôt une difficulté à avoir une érection. « Ils disaient juste que depuis qu’ils ont eu des contacts avec un individu, ils n’avaient plus d’érection. Un seul se plaignait d’une diminution de la taille de son sexe. Après examen pour ce dernier, nous n’avions pas un référentiel ultérieur pour affirmer cette réduction de son se...