Complexe avicole de Mvog-Betsi : à la recherche d’un nouveau souffle
- Par Michèle FOGANG
- 19 juin 2025 12:37
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Destiné jadis à produire de la volaille, cette structure sert désormais de refuge aux déplacés internes tandis que ses terres sont occupées illégalement par diverses constructions dont des écoles, des églises et autres habitations.
Des bâtiments flambants neufs meublaient le site du Complexe avicole de Mvog-Betsi (CAM) dans les années 1980. Il n’en reste plus que des ruines et des constructions utilisées à d’autres fins. C’est en victime résignée qu’Ahmadou Moussa, en charge de ce complexe promène le reporter de CT à travers les artères de ce qu’il en reste. Bâti sur près de 20 ha, le complexe abrite aujourd’hui diverses structures telles que des établissements scolaires et universitaires, un garage automobile, un commissariat, des églises, des maisons et des espaces commerciaux. Les seuls bâtiments qui ont résisté aux assauts de l’urbanisation anarchique servent, quant à eux de refuge aux déplacés internes de la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui côtoient les provenderies et autres appareils destinés à la fabrication d’aliments pour volaille. Les fermes sont, quant à elles occupées par des anciens employés du Complexe.
Le CAM est né de la privatisation survenue, dans les années 1990, de l'Office national de l'aviculture et du petit bétail. Dirigé par le Français Jourdain, puis par le Camerounais Ahmadou Moussa, le complexe sort le bec de l'eau et devient le fleuron de la filière avicole, avec une ferme parentale d'une capacité de plus de 30 000 reproducteurs chair et ponte, un couvoir d'une capacité de plus de 2 ,5 millions de poussins par an et une provenderie fournissant plusieurs tonnes d'aliments. Malheureusement, en 2016, la structure est heurtée de plein fouet par la crise née de l’épizootie de grippe aviaire qui sévissait alors. Ce qui pousse les dirigeants à fermer ses portes. Une situation qui fait le bonheur de certains riverains devenus des vendeurs de terrain. Ils vont également en profiter pour faire main basse sur les installations de la structure. A cette spirale s’ajoute la mise en chômage technique des près de 100 employés que comptait le complexe. La fermeture a également impact&eac...
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