Médicaments et consommables sanitaires: Qui a peur du contrôle ?
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 24 Sep 2025 08:22
- 0 Likes
A Yaoundé, de nombreux produits pharmaceutiques se retrouvent dans les rayons des officines, dans la rue ou sous forme de médicament traditionnel, sans cocher la case préalable d’analyse.
A première vue, les vitamines et les préservatifs constituent l’essentiel de leurs articles. Mais, de plus près, les boîtes rangées dans des kiosques ou à l’arrière de véhicules au lieu-dit « Jardin » au Marché central de Yaoundé sont en fait des produits sanitaires et des consommables médicaux. Un rayon de médicaments en plein air, mis à la disposition de toute personne qui en demande. Pas question de répondre à une requête sur le conditionnement ou le processus de contrôle. Dieudonné L., commerçant sexagénaire, y est installé depuis quelques années. « Je reconnais que ce n’est pas très honnête comme activité, parce que nous n’avons pas reçu d’autorisation pour vendre ces produits. Je suis juste vendeur et je me ravitaille auprès de grossistes qui ont passé la douane. J’imagine que si c’est passé, c’est que le produit a été validé par les autorités compétentes », se justifie le commerçant. Le contrôle de la qualité des produits sanitaires vendus par ici ne semble pas préoccuper ces commerçants plus qu’il n’en faut. « Des professionnels de la santé viennent s’approvisionner ici. Ils ne se sont jamais plaints. J’imagine donc que tout est correct », ajoute Dieudonné L., qui choisit l’anonymat au risque d’être débarqué de ce « Jardin ». Le contrôle de la qualité des médicaments est pourtant une activité essentielle, tant le secteur est vital pour les usagers. A la Pharmacie du marché, non loin du « Jardin », le processus de vérification des produits est déjà huilé. « Nous nous ravitaillons auprès de grossistes comme Ubipharm ou Laborex. Eux-mêmes ont déjà un procédé de contrôle des produits en interne avant de nous livrer », relève Clarisse Mballa, auxiliaire en pharmacie dans cette officine. A côté de cela, la propriétaire a instauré un système de vérification systématique de chaque boîte et de son code. « Chaque stock pris chez le fournisseur a un code unique. Il peut arriver qu’il y ait de mauvaises boîtes et nous retournons simplement la commande au fournisseur qui est tenu de renvoyer le bon médicament », ajoute l’auxiliaire de pharmacie....
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)




Commentaires