Cameroun - Tchad: Unis contre le terrorisme

Insécurité transfrontalière, terrorisme, transhumance violente armée interétatique, divers trafics illicites, circulation d’armes légères. A ces défis listés hier par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, viennent s’ajouter d’autres menaces extérieures qui sont parfois le fait d’acteurs « de divers ordres aux visages mutants et perfides ». Joseph Beti Assomo s’exprimait dans la salle des Actes de son département ministériel, à l’occasion de la signature de l’Accord de partenariat de défense entre la République du Cameroun et la République du Tchad, représentée pour la circonstance par le général Issakha Malloua Djamous, ministre des Armées, des Anciens combattants et Victimes de guerre. Pour mieux affronter ces défis communs, les deux pays ont décidé de mutualiser leurs efforts. Mieux encore, le président Paul Biya et le maréchal Mahamat Idriss Deby ont décidé d’encadrer juridiquement cette coopération militaire entre leurs deux pays qui datent aujourd’hui de plusieurs décennies. Il est ainsi question d’apporter un plus à ce que Yaoundé et N’Djamena faisaient déjà dans le cadre de la lutte contre la secte terroriste Boko Haram et les nouveaux groupes terroristes qui espèrent trouver dans leur espace commun, un terrain propice pour poursuivre leurs actions. La nécessité de mutualiser les efforts est d’autant plus forte que c’est le développement économique entre les deux pays, la liberté des populations qui sont menacés par ces mouvements terroristes et les bandes armées constituées de coupeurs de route qui vont parfois jusqu’aux prises d’otages avec des demandes de rançon le long de la frontière commune. « Il serait avantageux pour nous de nous pencher sur cette frontière pour la sécuriser afin que les populations la quiétude » a relevé le ministre tchadien des Armées, des Anciens combattants et Victimes de guerre. Pour sa part, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a relevé que la signature de cet accord tradui...