Processus électoral dans le Littoral: Dans la sérénité

La scène change, mais les acteurs restent les mêmes. Le message aussi demeure identique : tout doit être mis en œuvre pour l’organisation d’un scrutin présidentiel apaisé et sécurisé le 12 octobre prochain. Après Yaoundé, Bertoua et Buea, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, l’a martelé hier matin à Douala au cours d’une réunion d’évaluation qu’il a pré- sidée en présence du gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Ce dernier a présenté une situation sécuritaire rassurante et globalement sous contrôle. La région se pré- pare ainsi sereinement à vivre l’élection présidentielle pour laquelle une certaine effervescence se fait déjà ressentir. Le Minat a néanmoins demandé aux autorités administratives, notamment les quatre préfets du Littoral également présents à cette séance de travail, aux forces de maintien de l’ordre et aux forces de défense et de sé- curité de rester en éveil et de faire preuve d’une vigilance de tous les instants, « car l’ennemi ne dort jamais ».

Il a par ailleurs évoqué les questions de trouble à l’ordre public, rappelant à ce propos que le fait d’être candidat à l’élection présidentielle n’était pas un passe-droit pour créer du désordre. Les acteurs politiques de tous bords, principalement les 12 prétendants à l’élection présidentielle du 12 octobre prochain, sont ainsi appelés à respecter la loi. « Ils doivent avoir un comportement responsable, prêcher le vivre ensemble, la cohésion sociale, la paix, et l’unité nationale. Il faut également éviter les discours de haine et la surenchère politique », a ainsi dé- claré Paul Atanga Nji. De plus, il en a appelé à l’honnêteté des candidats concernant leur vrai poids politique et à qui il demande d’éviter de faire de la présidentielle « une question de vie ou de mort ».