Nécrologie: Vie et mort de Luc Ayang
- Par Jean Francis
- 16 Oct 2025 11:35
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Le président du Conseil économique et social est décédé avant-hier en Belgique des suites de maladie à 78 ans.
Ses apparitions publiques étaient devenues rares ces derniers mois et son absence s’est du reste faite remarquer lors de la campagne électorale pour la présidentielle du 12 octobre 2025, et plus encore lors de la visite effectuée à Maroua les 7 et 8 octobre par le président de la République et candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Une formation politique qui comptait Luc Ayang comme membre de son Bureau politique. Celui qui était également président du Conseil économique et social a finalement succombé à la maladie avant-hier, 14 octobre 2025 en Belgique. Hier en mi-journée, au siège du Conseil économique et social, inauguré par Luc Ayang le 6 mars 2025 au nouveau quartier administratif, l’atmosphère était lourde, tant le président de cette institution, à sa tête depuis le 4 février 1984, semblait l’incarner. Le secrétaire gé- néral, Zacharie Ngoumbe, à l’instar de l’ensemble du personnel, accuse le coup. Il se rappelle encore de ce 6 mars 2025 : « Le président Luc Ayang était très heureux de voir ce projet de construction de l’immeuble-siège aboutir. Il en était ému », lance-t-il. Luc Ayang a été victime d’un malaise alors qu’il se trouvait dans la région de l’Extrême-Nord. Pris en charge au Centre hospitalier régional de Maroua, il a ensuite été évacué vers l’hôpital Saint-Luc de Bruxelles où il est décédé le 14 octobre dernier.
Le défunt était réputé pour sa discrétion. En dépit des très hautes fonctions qui étaient les siennes, ils sont encore peu nombreux, aujourd’hui, les Camerounais qui pourraient coller un visage à son nom. Pourtant, il a eu une carrière assez riche depuis qu’il a intégré la Fonction publique en 1974. Luc Ayang a vu le jour en 1947 dans la petite localité de Doukoula, arrondissement de KarHay dans le département du Mayo Danay, région de l’Extrême-Nord. Une localité dont il était du reste le chef traditionnel. Titulaire d’un baccalauréat obtenu en 1968 au Collède de Mazenod de Ngaoundéré, il intègre l’ancienne université de Yaoundé, avant son entrée à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), d’où il en sort administrateur civil en 1974.
L’année ...
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