Garoua: La fin de la recréation

Le préfet, Oumarou Haman Wabi, a expliqué hier aux mototaximen les enjeux de l'arrêté préfectoral interdisant la circulation des engins à deux roues de 20h à

La mine grave, le ton posé mais ferme. Tel est apparu hier le préfet de la Bénoué au cours d'une rencontre avec les acteurs sociaux qui s'est tenue vers 15h dans la salle de réunion de ses services sis au quartier Haut Plateau de Garoua. Oumarou Haman Wabi a tenu, d'entrée de jeu, à préciser que la démarche vise à préserver la paix et la tranquillité dans les villes du département de la Bénoué, et plus particulièrement à Garoua avant, pendant et après l'élection présidentielle du 12 octobre dernier. Depuis quelques jours, la tension monte dans certains endroits de la ville. Une frange des mototaxis opérant dans la ville de Garoua est à l'origine de cette situation, déplore le préfet. Ces exploitants d'engins à deux roues, visiblement manipulés, se livrent à des actes répréhensibles, notamment la défiance vis-à-vis des forces de l'ordre de sécurité et des autorités établies. Afin de préserver la paix et la tranquillité, Oumarou Haman Wabi a signé hier un arrêté préfectoral interdisant la circulation des motos dans la ville de Garoua de 20h à 5h. Convié à cette concertation, le syndicat des moto-taximen du Nord, par la voix de son président, Adamou Madougou, a fait savoir qu'il se pliait devant la décision du préfet. Il a néanmoins fait savoir que les adhérents ne sont que des « mendiants de la paix ». Il a donc lancé un appel à la responsabilité à l'endroit de certaines brebis galeuses qui se sont infiltrées dans ce corps q...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie