Musique: La différente Estel Mveng

Le leitmotiv de la jeune artiste est d’aller au-delà du simple chant

 

Douala, Jazz club La Chaumière à Bonapriso, ce jeudi, 23 mars 2017. C’est le premier showcase  de la première édition du Salon international des voix de FAME. Sur scène pour nous, en plus de Myria Bika, une jeune chanteuse locale pleine de bonne volonté et Licelv, une voix venue de la République démocratique du Congo, on a redécouvert Estel Mveng. Après l’avoir vue pour la première fois en live en avril de l’année dernière, lors du Focus Musique organisé par l’Institut français de Douala.
Et déjà à l’époque, on avait été frappé par une chose. Estel Mveng, c’est plus qu’une chanteuse, même si elle a une délicate mais puissante voix. Plus que de l’ethno-fusion, entre Ekang et Ewanga. C’est une scénographie, une transversalité qui mêle chant, conte, théâtre, etc. Car, comme elle l’explique : « C'est dans les gènes. Je viens d'une famille où il y a beaucoup d'artistes. Ils étaient des conteurs, des écrivains, des chanteurs, etc. Dans ma famille, les gens ont toujours cherché à faire quelque chose de différent». De plus, elle fait beaucoup de recherches.
Lors du FAME 2017, comme à son habitude donc, le prix Découverte Musique du Goethe Institut 2016 a offert un spectacle. Et pour se mouvoir facilement sur scène, la chanteuse a un micro-oreillette solidement accroché. « A ne minga », « Adada », « A gué gué », « Ekang », autant de morceaux qui se sont déroulés en respectant les codes de l’univers d’Estel, elle qui puise dans la tradition Béti, même si elle a commencé par le jazz. Des accessoires, des tenues rappelant l’histoire de son peuple, des cordes vocales dont le chanter correspond au phraser traditionnel. Des rituels aussi, qui ne lui attirent pas que de la sympathie. ...

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