Affaire Martinez Zogo : ce qu’on a trouvé à Amplitude FM

Qu’est-ce qui a été noté dans le procès-verbal issu de la descente effectuée par le Tribunal militaire de Yaoundé, au siège de la radio Amplitude FM le 21 octobre dernier ? C’est ce qui va meubler l’audience de ce mardi 4 novembre dans ce Tribunal. Hier, ledit procès-verbal a été distribué aux parties au cours d’une suspension d’audience. Et une fois les accusés, leurs avocats, le ministère public et la partie civile revenus en salle sous la présidence du colonel Jacques Misse Njone, Me Daniel Ngoss, l’un des avocats de l’accusé Léopold Maxime Eko Eko, a demandé à prendre la parole. Dans son intervention, il fait savoir que le procès-verbal distribué était un document de 12 pages, résumant la descente faite par le Tribunal au siège d’Amplitude FM. Le conseil souligne par la suite qu’il leur est impossible de le parcourir séance tenante et de faire des observations. C’est sur ces entrefaites que l’audience est suspendue. 
Rencontré au sortir de celle-ci, Me Ngoss dira que « lorsqu’on réalise un transport judiciaire, c’est pour faire des constatations. Donc il est bien qu’on puisse lire le procès-verbal pour s’assurer que dans le document, on a pris la peine, d’y noter ce qu’on devait noter et qu’on n’y a rien ajouté ou oublié. Car il suffit d’un fait ajouté ou omis, pour que ça change tout pour l’accusation ou pour la défense. Etant de la défense, nous devons nous assurer que nos clients ne risquent pas d’être condamnés sur la base d’une erreur qui se serait glissée dans un procès-verbal. » 
Autre réaction, celle de Me Jacques Mbuny, avocat de l’accusé Justin Danwe. Ce dernier ajoute : « Nous ne pouvons pas faire des observations à chaud, parce qu&rs...