Mfoundi: Le BRIC n’a rien à perdre

Alors qu’il ne compte aucun conseiller municipal dans le département, le parti dirigé par Ernest Pekeuho veut récolter des voix dans les rangs du RDPC.

Les sept communes du Mfoundi sont sous le giron du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC). Une domination sans partage qui devrait permettre, théoriquement, au parti au pouvoir de remporter facilement l’ensemble des sièges des délégués départementaux aux élections régionales. Pourtant, c’est sans ce département traditionnellement acquis au RDPC que le Bloc pour la Reconstruction et l’Indépendance économique du Cameroun (BRIC) a décidé de venir faire ses emplettes politiques pour le scrutin à venir. Le BRIC n’y compte pourtant pas d’élus municipaux. Mais pas de quoi décourager le parti dirigé par Ernest Pekeuho, qui a également une liste en compétition dans la Mefou-et-Akono. Ce dernier mise sur la part d’incertitude qui accompagne toujours toute élection, notamment celles à suffrage universel indirect comme les régionales. « Ne pas avoir de conseillers municipaux ne peut pas être considéré comme un obstacle dans le cadre de ce type de scrutin. L’expérience a montré que les grands électeurs d’un parti peuvent ne pas forcément suivre la ligne imposée par la hiérarchie et voter sur d’autres bases. Et puis, nous sommes en campagne. Il s’agit de convaincre et nous pensons avoir les arguments nécessaires pour ce faire », explique Ernest Pekeuho. Pour l’instant, cette formation politique n&r...

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