Farines locales: Des artisans renforcent leurs compétences

Une session de formation pour améliorer la qualité de ces intrants et tester leur potentiel panifiable s’est achevée vendredi dernier à Bertoua.

Présente la semaine dernière à un atelier de formation sur les farines locales à Bertoua, Cécile Mbengono, promotrice des Ets Cécile Agroproduction espère donner plus de visibilité à ses produits, renforcer ses compétences et surtout, trouver des partenaires. «  Je transforme six types de farines locales. Notamment la farine de manioc, de maïs, de patate… Ces farines me permettent de fabriquer des produits comme les biscuits, les galettes. J’ai aussi essayé de fabriquer du pain. Mes produits sont essentiellement vendus dans les boutiques, dans les expositions-ventes... Je ne peux pas encore le faire dans les supermarchés car on nous impose la norme. Il faut que nos produits soient certifiés», déclare-t-elle. A l’instar de Cécile Mbengono, des productrices de farines locales, des formateurs, boulangers, etc. ont participé à l’atelier interrégional, du 2 au 5 décembre 2025. En effet, afin de réduire les importations de blé, la promotion des farines locales de manioc et de patate douce apparait comme une solution stratégique pour renforcer la sécurité alimentaire, soutenir les économies locales et promouvoir l’import-substitution. C’est dans cette dynamique que le Service d’Appui aux initiatives locales de développement (SAILD) et l’Organisation internationale du travail (OIT) veulent connecter les groupements féminins producteurs de farine de l’Est et de l’Adamaoua, aux boulangers du Centre. «  Nous voulons mettre sur pied une filière pour les farines locales, c'est-à-dire de la fourche à la fourchette, du champ à l'assiette. Les femmes de l'Est, qui ont déjà ce savoir-faire, qui ont été organisées, pourront fournir de la matière pre...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie