Instruments traditionnels de musique : « Tradifusion » ou le dialogue des cultures

A(fro)topos Cultural Lab Pie-Claude Ngumu a accueilli vendredi dernier à Yaoundé un concert de sortie de résidence de la création fusionnant la garaya, le mvet et la sanza.

Des spectateurs installés par vagues par les instrumentistes et au rythme de la musique. D’abord Shei Nfor avec sa flûte, puis Francis Alima avec le mvet et enfin Ali Kaka avec sa garaya. Trois musiciens qui ont restitué vendredi dernier le fruit de quatre mois de résidence de création à A(fro)topos cultural lab Pie-Claude Ngumu, sous la supervision du bassiste et arrangeur Aimé Mama. Le concert de restitution du projet « Tradifusion », aux allures de soirée au village autour du feu, a mis en lumière les identités vestimentaires et sonores des aires culturelles Grassfield, Fang-Beti et Soudano-sahélienne.
Les compositions de la playlist ont permis au public d’apprécier l’harmonie de ce ménage à trois. Une affaire de doigté lors de laquelle Ali Kaka s’est particulièrement distingué. Outre la garaya à deux cordes, le musicien originaire de Mora s’est essayé à plusieurs instruments traditionnels. De la harpe à six cordes (koulende) aux flûtes du berger (algaïta et wombere) en passant par le violon traditionnel monocorde (gueguerou) et la harpe à trois cordes (mohlu). « Nous ne faisons que suivre les traces de ceux qui nous ont précédés », dira Francis Alima dans l’une de ses envolées verbales sous la cadence des cordes du mvet.
Avant de s’exprimer sur scène, Aimé Mama, Ali Kaka, Francis Alima et Shei Nfor ont livré quelques confidences sur cette expérience artistique. Notamment la difficulté à trouver le bon accord et la bonne gamme entre instruments de différentes aires culturelles. Pour Shei...

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