Transparence dans les industries extractives : des avancées appréciables
- Par Junior MATOCK
- 11 Dec 2025 13:25
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Le rapport 2023 présenté hier à Yaoundé par le ministre par intérim des Mines, Fuh Calistus Gentry a révélé que l’Etat a collecté 1035,85 milliards, en sus de nombreuses réformes initiées.
Neuf mois après la publication du rapport 2022, le comité de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a livré hier à Yaoundé le rapport ITIE 2023. Le document rendu public avant la date butoir (31 décembre 2025) est le deuxième rapport produit après la suspension du Cameroun et le 17ᵉ publié par le pays dans le cadre de cette initiative. Les travaux étaient présidés par le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), le Pr. Fuh Calistus Gentry, par ailleurs vice-président du Comité ITIE.
L’un des faits saillants révélés par le rapport 2023 est relatif aux recettes versées au Trésor public. Les entreprises extractives ont réalisé des paiements totalisant 1 232,69 milliards de F, dont 1 035,85 milliards collectés par le budget de l’Etat. Des ressources qui pourraient davantage augmenter grâce à l’entrée en production industrielle de cinq projets miniers. (Minim Martap, Grand Zambie, etc.) Toujours dans le registre des progrès réalisés, on note qu’en matière de contribution à l’économie, la part des industries extractives au Produit intérieur brut se situe à 4,2 % en 2023 et à hauteur de 32 % aux exportations. Pour ce qui est des emplois, le coup de pouce du secteur a permis de progresser en passant de 0,58 % en 2022 à 0,62 % en 2023. Il en est de même au niveau des investissements où l’on note aussi une évolution. Tous ces résultats résultent des réformes mises en œuvre. Notamment en termes de législation et d’avancées technologiques. À titre d’illustration, le Cameroun a instauré la notion de partage de production contenue dans le Code minier et qui exige aux entreprises minières de verser entre 9,5 % et 12 % des revenus à l’État une fois qu’elles entrent en production. Il y a aussi l’évolution dans les systèmes d’exploitation. On parle entre autres, d’exploitation artisanale, semi-mécanisée et du système en vase clos. Cette dernière technologie permet de mieux contrôler les quantités produites et renforce par conséquent la transparence dans le secteur.
Il faut y ajouter la r&...
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