Organisation : le Maroc à l’épreuve

La CAN TotalEnergies Maroc 2025 est un gros challenge pour le Royaume chérifien. L’implication financière et humaine dévouée à cette compétition par les dirigeants du pays organisateur de cette édition 2025, doit porter du fruit au terme des débats le 18 janvier 2026, avec bien sûr, un trophée doré à soulever. Ce serait, pour le Maroc, un juste retour des sacrifices consentis non seulement pour cette compétition, mais pour la promotion du football et du sport de manière générale dans le royaume. Les infrastructures sportives sont impressionnantes, comme l’attestent les neuf stades devant recevoir les 24 sélections en lice pour succéder à la Côte d’Ivoire. Alors les Lions de l’Atlas emmenés par Achraf Hakimi, portent sur leurs épaules, les espoirs de millions de Marocains, pressés de vivre l’euphorie d’un titre après 1976. Le coach Walid Regragui et ses troupes en sont bien conscients. Ils vont donner le meilleur d’eux-mêmes. 
Le Maroc n’a plus vraiment grand-chose à prouver concernant ses infrastructures (stades, transports routier, ferroviaire, aérien, dispositif hôtelier…) et sa capacité organisationnelle. Des événements comme les CAN féminines organisées en 2023 et 2025, la Coupe du monde féminine de football des moins de 17 ans récemment organisée au Royaume chérifien (et p...