Construction de nouvelles unités à la CDC : des fonds sont disponibles

De beaux jours arrivent pour la Cameroon Development Corporation (CDC). Elle pour qui deux accords de prêt pour le financement du projet de fourniture et d’installation d’usines modernes de transformation d’huile de palme, de margarine et d’hévéa ont été signés vendredi, 19 décembre dernier. Objectif: un retour à une production conforme aux capacités de cette entreprise publique pour augmenter la capacité de production du secteur agricole mais aussi créer plus d’emplois décents. La cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, a vu la participation des autorités diplomatiques de la France et de la Grande-Bretagne, du top management de la CDC, et des responsables de la Standard Chartered Bank, établissement bancaire qui a réalisé le montage financier. Il s’agit précisément d’un crédit acheteur de 71,7 millions d’euros (environ 47 milliards de F) garanti par BPI France et d’un crédit commercial lié de 7,14 millions d’euros (environ 4,7 milliards de F), soit un total de 51,8 milliards de F. La société française Tyllium, co-contractant de l’Etat représenté par le ministère de l’Agriculture va assurer l’exécution du projet. D’après Bruno Schambacher, président de Tyllium, « ces conventions de financement représentent plusieurs années de travail technique, financier, environnemental, administratif et financier avec les différentes parties prenantes de l’Etat du Cameroun. Ce financement c’est pour les travaux, la livraison de toutes les machineries, les équipements de ces deux usines qui seront conçues et construites par notre société au cours des 25 prochains mois.» 
Pour le ministre de l’Economie, « le projet de transformation industrielle de cette agro-industrie a une dimension économique et sociale indéniable. Il vise à calibrer davantage le moteur CDC afin de propulser vigoureusement le vaisseau Cameroun vers son émergence. Entreprise stratégique dans l’agro-industrie camerounaise depuis 1947, rien ne saurait arrêter sa dynamique de relance économique de resserrement des liens sociaux en particulier dans la région du Sud-Ouest.» Des initiatives qui auro...