Exploitation des infrastructures sportives : peut mieux faire

Cette année, les championnats d’Elite One et Two se sont en majorité disputés sur des stades municipaux avec de la terre battue pour aire de jeu, ou encore des gradins sans protections véritables, facilitant l’intrusion des spectateurs sur le terrain. Conséquence, mécontents des décisions arbitrales, certains supporters ont plusieurs fois interrompu des rencontres, au point de faire sévir la Commission fédérale d’éthique et de discipline de la Fécafoot. Des conditions déplorables observées durant la saison 2024-2025 écoulée, ceci malgré l’existence d’infrastructures sportives de haut niveau construites ou rénovées à l’occasion de la CAN 2021 accueillie il y a bientôt quatre ans par le Cameroun. Les stades Olembe, Omnisports, Japoma, Kouekong, entre autres, et leurs annexes, ont très peu été utilisés.
Le Conseil transitoire du football professionnel (CTFP) de la Fécafoot, organisateur des championnats, n’a jamais caché ses difficultés à payer les montants exigés par l’Office national des infrastructures et des équipements sportifs (ONIES). Pour contrer cet embarras à payer les locations de stades, mais aussi à récolter les recettes tirées d...